La première chose que se dit Melik en se voyant dans un miroir est « Qu’est-ce que t’es beau ! » Ses yeux sombres lui donnent un aspect ténébreux qui peut fondre les damoiselles et faire peur aux damoiseaux. Ses cheveux châtains foncés décoiffé et sa barbe soulignent son côtés rebelle et sa vie d’aventurier qui ne se soucie pas plus que ça de son apparence, alors que c’est un peu l’inverse. Mais ce qui peut frapper sur son visage, c’est son sourire. Il a souvent un sourire au coin des lèvres qui lui donne davantage de charme tout comme il peut faire peur. C’est se sourire à peine cacher qu’il arbore presque tout le temps et qui en devient presque sa marque. Par la suite, son corps est marqué par des années d’aventure dans la piraterie et le mercenariat. Il est fort et agile, tout en restant mince ce qui facilite sa souplesse lorsqu’il doit prendre la fuite. Il y a une chose qui est plus discrète, c’est son petit tatouage sur l’épaule représentant son clan, mais il est constamment caché sous ses vêtements. Autre petit détail, Melik porte un médaillon représentant le dieu de l’Océan qu’il ne quitte presque jamais. En se regardant sans un miroir, Melik voit tout du mercenaire parfait, un peu narcissique en gros.

On l’aura compris, Melik est, un tout petit peu, vaniteux. Mais quel pirate ne le serait pas ? Si on lui demande ce qu'il préférait chez lui, il répondrait « Tout ». Il aime se dire être « le plus beau et le meilleur » et sans sert pour provoquer ses compères Pirates et charmer les belles damoiselles. Mais ce qu’il apprécie le plus, c’est son esprit indépendant. Son goût pour l’aventure. Il aime s’amuser et partir affronter un ennemi et revenir d’une contrée inconnue avec or et gloire, et si possible, une sirène. Il aime bouger, il en a besoin pour se sentir libre, car s’il restait enfermer au même endroit trop longtemps, il pourrait devenir dingue et s’emporter. Il faut qu’il puisse aller là où bon il lui semble sans contrainte, car se déplacer, c’est la vraie liberté.

On pourrait croire qu’une personne de ce genre ne voudrait rien changer, et pourtant… C’est une personne remplie de regret, même s’il ne le montre jamais, ou très peu. Ce qu’il voudrait changer chez lui, ce serait sa sociabilité. En réalité, il ne s’attache pas beaucoup aux gens. Cela est dû à plusieurs pertes qui lui furent très proches. Il sait bien que la mort fait partie de la vie, que tout bon pirate doit y passer. Mais après avoir perdu des siens, il a du mal à conserver une amitié ou avoir une relation sérieuse avec une femme. Sachant qu’il ne peut revenir dans le passé, il voudrait sortir de cette condition, mais il en a trop peur.

En gros, que c’est quelqu’un d’exaspérant, pour rester poli. Son comportement de joueur, d’extravagant et de moqueur peuvent taper les nerfs de n’importe qui. Sans oublier qu’il est parfois sarcastique et pouvant se montrer assez puérile. Plus d’une fois, il a provoqué une bagarre à cause de tout cela et il s’est fait pas mal d’ennemis. De plus, son côté provocateur n’arrange rien. Pourtant, ses traits peuvent le rendre attachant. Ce même côté de joueur peut donner l’envie de le côtoyer et de passer du bon temps avec lui. Il ne dit pas non pour partager du rhum et rigoler entre amis. Certains diront même qu’il peut se montrer sympathique et qu’il peut très bien vouloir prêter un coup de main sans demander une paye. C’était tout Melik, il pouvait se montrer aussi bien énervant qu’attachant en même temps. Par contre, tout le monde est d'accord pour dire qu'il est efficace dans ses missions, il échoue que très rarement.

Difficile question, car en réalité il peut en avoir plusieurs, comme perdre sa liberté ou s’attacher à quelqu’un qui vous quitte d’une manière ou d’une autre. Mais ces deux peurs peuvent se rejoindre en une, celle de perdre sa liberté de se déplacer, de voyager… Et de fuir.

En dehors du travail, Melik aime s’amuser. Il peut passer son temps dans une taverne à boire ou jouer aux cartes ou aux dés. Quand l’ambiance devient bien festive, il aime se donner à la chansonnette. Par contre, il déteste danser. Comme il est du genre à bouger, il fait de nombreuses activités en plein air. Il aime se balader en ville ou dans les territoires sauvages, explorer des endroits exotiques, découvrir des nouveaux mondes, des trésors. Bien entendu, il aime naviguer et parcourir les mers et les océans. Ce n’est pas un grand lecteur, il préfère raconter ses aventures de vives voix, allant jusqu’à les embellir, ou bien écouter ceux des autres.

Melik est quelqu’un de très croyant. Il craint le dieu Okylah dont il porte un médaillon avec son symbole. Avant chaque mission, que ce soit sur mer ou sur terre, il prit le dieu et embrasse le médaillon avant de commencer pour obtenir ses faveurs et sa protection. Il fait des sacrifices, généralement des animaux et autres produits venant de la mer. Parfois, il y laisse quelques dons en or ou en argent. Il n’en fait pas souvent, mais quand l’occasion se présente, il y pense. Melik est aussi quelqu’un de très superstitieux. Bien qu’il se vente de ses prouesses et de son courage, il suffit de parler de malédiction ou de fantôme pour qu’il sente ses jambes se dérobaient sous lui et devenir blanc comme la mort. Même les monstres marins peuvent lui faire une peur bleue. Mais tant que l’ennemi à affronter se trouve être un humain, il n’y a pas de problème.

La relation avec son clan, comme il a été dit, c’est compliqué. Il eut de nombreuses frictions entre lui et le reste des siens qui à plus ou moins pousser notre jeune ami à prendre ses distances. Malgré cela, il reste très attacher à eux qui restent sa famille. Ils leur arrivent parfois que des membres du clan lui demandent de l’aide pour tel ou tel tâches et que lui, de même, se tourne vers eux pour demander un quelconque renfort. Il sait qu’il peut compter sur eux, et vice-versa. Melik aime aussi plaisanter sur les frictions et bagarres qu’il peut avoir avec eux, les considérants comme des taquineries entre frères et sœurs.

Melik a toujours besoin de tenir quelque chose dans la main. Cela le déstresse et le rassure pour une raison encore inconnue dont même lui ne sait. Ce n’est pas très voyant, mais il doit toujours avoir quelque chose sous la main, que ce soit un stylo, un petit bout de bois ou juste le pommeau de sa lame. Il y joue même en faisant tourner le petit objet au tour de ses doigts. Sinon, s’il n’a rien, il fait tapoter ses doigts sur quelque chose de dure comme une table ou un mur, ce qui a le don d’agaçait les autres, mais il ne peut s’empêcher de le faire. Autre habitude plus visible, il ne dort jamais au même endroit. Il change d’auberge souvent, mais évitant de trop s’éloigner, pour pas louper des contrats juteux.

La famille, c’est souvent compliqué. Et celle de Melik n’échappa à la règle. Bien qu'il considère son clan comme sa seule et vraie famille, il en a bie  une de sang. Son père, qui se nommait Enzo, était un pirate d’un autre clan. Au cours de ses voyages, il avait ce que l’on appelait « Une femme dans chaque port » dont sa mère, Tatia. Ils se sont rencontrés il y a un peu plus de trente ans sur les quais et très vite, une relation plus qu’amicale fut née. De leur union, naquit deux enfants, un garçon, Melik, et une fille, Hava. Mais ils ne connurent réellement leur père, car il était souvent absent, jusqu’au jour où ils n’eurent plus la moindre nouvelle. Pour Melik, Enzo était allé agrandir sa collection de conquêtes et de bâtard.
Tatia a dû se débrouiller pour élever ses rejetons. Fort heureusement, elle fut aidée par sa propre famille et le clan. Elle les envoie à l’école de la piraterie et avec ses relations, leur permis de rejoindre un équipage. Elle resta active jusqu’à ce qu’une tragédie ne l’emporte. Tatia perdit la vie avec plusieurs de la famille, ce qui affecta beaucoup ses enfants.
Hava, la sœur de Melik est ce qui reste de la famille proche de notre héros. Contrairement à son frère, bien qu’elle soit la plus jeune, elle se montrait toujours plus mature et réfléchie. Elle est d’un naturel calme et sait prendre des décisions, ce qui lui permit de devenir second sur son navire. Bien qu’ils soient opposés niveau caractère, le frère et la sœur restèrent très liés et très protecteurs l’un envers l’autre.
Melik et Hava connaissent quelques-uns de leurs demi-frères et sœurs. Né de d’autres unions avec leur paternel, il y a toujours eux de la rivalité. Surtout avec Melik. Il s’embrouille toujours avec eux, comme jaloux de l’affection de leur père. Le pire est sans doute avec le plus âgé, Zerrin. Les deux hommes sont constamment en rivalité, car Zerrin effectue presque le même travail. Ils cherchent à se piquer les contacts et se roulent l’un l’autre dans des combines qui finissent en bagarre.

Sans aucun doute, Hava, sa petite sœur. Melik a du mal à s’attacher aux gens, que ce soit en amour ou par amitié, il a du mal, surtout par peur de la perte et donc, il gâche un peu ses relations, peut-être inconsciemment. Alors il est difficile d’imaginer qu’il puisse tenir vraiment à quelqu’un. Pourtant, il se montre protecteur envers sa sœur. Il est content à chaque fois qu’il la revoit et peut se montrer autoritaire envers elle, voulant l’empêcher de risquer sa vie et cela mène à des disputes, car sa sœur en fait de même. Quand elle est en mer, Melik est très inquiet, mais ne le montre pas. Il a peur de la perdre, et parfois, il souhaiterait être fils unique pour ne pas avoir à ressentir ça. Mais il est tout de même très heureux d’avoir sa sœur, et fière d’elle. Il a juste peur de la perdre.

Melik n’est pas un pirate cruel. Bien qu’il ait dû tuer par le passé, surtout pour défendre sa vie, il n’a jamais osé imaginer l’un de ses ennemis se faire dévorer de façon horrible par cette Hydre, dont même lui en a peur. Sauf peut-être pour son grand demi-frère Zerrin. Ils sont souvent en froid et se battent presque tout le temps. Plus d’une fois, ils ont failli se tuer, réellement. Et quand Melik s’en sort de leurs rencontres, il lui arrive de souhaiter de voir son ainé se faire tuer ou même dévorer par un monstre.

Aucun animal ne l’accompagne. Comme il a déjà peur de perdre ceux qui peuvent lui être proche, il sait que la vie d’un animal est plus courte et plus fragile que celle d’un humain, alors il préfère éviter.

L’idée lui a déjà traverser l’esprit d’avoir une famille. Même, il a failli le faire. Mais cela, ça remonte il y a plus d’une dizaine d’années. Suite à un événement tragique ayant couté des vies précieuses et éloigner d’autres personnes proches… Il en a fait une croix dessus. A présent, il désire juste oublier. A présent, son clan est sa famille. Il pense ne pas avoir besoin d’en fonder une, puisqu’il y a sa sœur et son clan pour combler ce genre de besoin. Et cela lui convient parfaitement.

Une nuit, sur les quais de l’une des Îles du clan Dayan, un groupe de personnes se tenaient près d’un petit navire venant juste d’accoster. La lune éclairait le port de ses rayons d’argent, accompagné par un drap étoilé qui lui tenant compagnie. C’était d’ailleurs le début du printemps où les températures étaient douces. Le vent faible, rien ne semblait pouvoir perturber le calme et la sérénité de cette ville de pirate à moitié endormis. Mais le petit groupe de personnes qui attendait l’arrivée du navire ne semblait intéresser par ce tableau au combien reposant. Leur visage exprimait une mine crispée, ils semblaient nerveux. Quand le navire eut fini de s’amarrer, on mit en place une passerelle en bois pour permettre ceux à l’intérieur de descendre. Le petit groupe s’y approcha et attendit au pied de la passerelle.

Trois autres personnes firent leur apparition. Ils descendirent du navire et vinrent à la rencontre du groupe. Celui du milieu, ayant la trentaine et un sourire au coin, fit un rapide salut et déposa à leur pied un petit coffre fermer par un cadenas en fer. Le coffre en bois, était renforcer par des alliages en fer faisant le tour, et à la vue son état, il semblait avoir trainer dans l’eau depuis un moment déjà. De la mousse avait commencé à le recouvrir sur la surface en bois, et de la moisissure rongeaient les coins du coffre. Celui qui s’apparentait être le chef du groupe approcha le coffre de lui et examina la serrure.

L’homme, félicité celui qui lui avait rapporter le coffret, qui n’était autre que Melik. Pour le gratifier du travail, il voulut lui verser juste cinquante pièces.  Bien loin de la somme convenu, Melik fut offenser et peu à peu, le monte se mit à monter. En réalité, le coffre venait d’un navire marchand d’Avros qui fut couler il y a de cela près de trois ans seulement. En réalité le navire s’était échouer sur un îlot à plusieurs kilomètres de là. Le mercenaire eut pour mission de localiser l’épave et ramener ce coffre qui devait contenir des objets précieux en or massif d'un puissant seigneur. Mais comme le client ne semblait vouloir donner la somme prévue, il manqua de se battre avec Melik. Au lieu de ça, il fit arrêter le mercenaire par ses hommes de mains. Mais en ouvrant le coffre, il découvrit que celui-ci n’était remplis que de parchemins. Fou de rage, le commanditaire détruisit les parchemins et ordonna de se débarrasser de Melik. Ce dernier parvint à s’échapper et à avoir le dessus sur son ancien client dont il assomme et récupère son or sur lui.

Plus tard, il apprend que ce client voulu lui coller une sale réputation, mais fut arrêter pour une autre escroquerie, et que les parchemins étaient en réalité, des cartes codées pour indiquer où étaient cacher le trésor perdu. De quoi payer une armée, mais à présent, perdu pour de bon.

Comme on l’aura compris, Melik a connu de nombreux conflits avec son clan. Il a l’esprit d’aventure et d’action, il aime partir affronter des dangers et découvrir de nouveaux endroits pour en revenir avec des trésors. Mais il n’a pas l’esprit d’équipe. Sur le premier, et seul navire qu’il est intégré, il préférait agir en solitaire. Il ne faisait qu’à sa tête et quand on lui demandait d’accomplir une tâche avec d’autre, il faisait tout, tout seul. Il ne rendait de compte à personne et ne supportait pas trop non plus l’autorité d’un capitaine. Alors, lors de manœuvre contre un navire ennemi, il provoquait involontairement des gaffes, car il ne travaillait pas en équipe et plus d’une fois, il fit échouer des missions. Son équipage voulu, et tenta, plus d’une fois de le jeter par-dessus bord, jusqu’au jour, assez excéder, Melik se lança en indépendant. Jouant les mercenaires, il pouvait effectuer presque les mêmes tâches qu’avant, sans avoir à travailler en équipe. Cela convenait à tout le monde, car il devint pour son clan une sorte d’agent.

Melik rêve de découvrir un jour un endroit inconnu où se cacherait le plus grand trésor du monde et dont, la fortune et les mystères qui en découleraient le couvriront de gloire pour l’éternité, redorant son blason et son honneur et accessoirement pour le clan aussi. Et aussi, couler des jours heureux sur une île rien qu'à lui en bonne compagnie.

Il a quitté le navire à ses 21 ans et à commencer la vie de mercenaire de suite après. Au début, il ne faisait que des tâches simples, mais il a fallu plus de 5 ans pour qu’il commence à se donner une bien solide réputation.

Melik n’est pas quelqu’un au sang chaud. Quand on le menace de mort, il en rit. Il se moque de la personne et mélange à la fois le charme et la provocation comme réponse. La personne qui le menaçait s’énerve et perds ses moyens, ce qui le rend plus vulnérable. Melik en profite alors pour contrer son adversaire et avoir le dessus. Parfois, il peut le pousser à provoquer une bagarre général pour en profiter pour s’enfuir.

Il n’a pas de meilleur ami. Il est solitaire et donc, cela ne le concerne pas. Mais il peut bien entendu prêter un coup de main, contre un dédommagement pour le dérangement. Son aide où il le fait gratuitement et rare, alors ne vous en étonner pas. Par contre, si c’était sa sœur, il sera plus enclin à le faire pour éviter une bagarre avec elle.

Melik aime bien se moquer de son chef de clan, parfois il le critique lui-même. Mais son attachement envers son clan le pousse à agir. Même le chef, il éprouve une certaine admiration. Alors, s’il entendait quelqu’un en dire du mal, comme pour la menace de mort, il mêlera de la provocation et du charme pour pousser les critiqueurs à commettre un faux pas et se mettre en tort. Il usera aussi d’un peu de sarcasme.